Je ne joue pas pour gagner

Je ne cherche pas la victoire — je cherche la sérénité

Je croyais que le mah-jong était du bruit. Un mécanisme de dopamine et de lumières clignotantes. Mais assis ici à 2 h, écoutant le claquement doux des tuiles — quelque chose de plus paisible qu’un jackpot.

Les tuiles dorées ne crient pas. Elles respirent.

Chaque tour est une question : « Pourquoi continuer quand aucun gain ne vient ? » Pas par chance — mais par la présence dans le silence.

Le rythme de l’attente

À Lagos, ma mère m’a appris que le silence vaut plus que le bruit. À Édimbourg, mon père m’a montré comment le silence peut être sacré.

Le mah-jong ne vous récompense pas en pièces — il vous offre la présence.

Quand les rouleaux tournent et rien ne arrive ? Ce n’est pas un échec. C’est le moment où vous remarquez votre propre respiration.

La dernière victoire est en vous

Ils l’appellent « chance ». Moi, je l’appelle rituel.

Les tuiles en forme de barre ? Ce ne sont pas des prix — ce sont des souvenirs qui s’accumulent lentement. Chacune porte une joie silencieuse : l’écho des mains de votre grand-mère disposant des pierres sur une table en bois, le murmure du jazz derrière une fenêtre de café à minuit.

Nous ne jouons pas pour gagner. Nous jouons pour nous voir — par nous-mêmes.

Votre tour vient bientôt quand vous arrêtez de tourner

Si vous avez déjà été seul après minuit, en posant votre dernier pari de 50 £… vous savez déjà : vous n’aviez pas besoin de gagner — vous aviez besoin d’arrêter, de écouter, de sentir ce qui était là avant le prochain tour.